Par Cyril Benjamin CASTRO
Le problème de l’Europe est que les gouvernements s’attribuent ce qui est positif et rejette sur l’Europe les échecs, sans expliquer bien sûr que c’est eux qui prennent les décisions. Pourtant les Peuples comprennent que l’union et la mutualisation rendent plus forts pour moins d’efforts. Ils sont prêts à comprendre que l’Europe doit avoir les moyens de ses ambitions, pour peu que celles-ci soient expliquées et concrètes, directement liées à la recherche, la croissance, l’emploi, l’éducation et la santé.
A cet effet le budget européen est insuffisant – équivalent proportionnellement à celui de l’Etat fédéral américain en 1930 ! – et on insiste sur ce que l’Europe coûte mais pas sur ce qu’elle rapporte. Pourtant, à titre d’exemple, même pour un Français, contributeur net, l’Europe ne coûte que 25 centimes nets par jour ! Le prix de la paix, le prix de l’avenir…
Des ressources autonomes – en substitution des taxes nationales – doivent revenir directement à l’Europe. Taxes financières, taxes écologiques et taxes sociales aux frontières alimenteront des projets communs de recherches énergétiques, de grands travaux utiles, une solidarité financières amorcée par le MES et la construction d’une citoyenneté à renforcer.
Comments are closed.